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Le grand invité Afrique

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    Thierry Vircoulon: «Il y aurait 3000 ou 4000 Africains dans les rangs de l'armée russe»

    23/12/2025

    « La politique russe de recrutement de combattants et d’ouvrières en Afrique subsaharienne », c'est le sujet de la note publiée jeudi dernier par Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'Institut français des relations internationales. Le premier Africain tué sur le front russo-ukrainien, en 2022, était un étudiant zambien intégré au groupe Wagner. Depuis, plusieurs milliers d'Africains, des hommes mais aussi des femmes, ont été recrutés par Moscou. Au moment de partir, la plupart pensent aller travailler dans le domaine civil et ignorent complètement ce qui les attend. Comment ces recrutements se déroulent-ils ? Quel sort est réservé à ces recrues africaines ? Et, comment réagissent les gouvernements africains concernés ? Thierry Vircoulon est le grand invité Afrique de ce jour. RFI : Pour commencer, disposez-vous d'un chiffre sur le nombre de ces hommes et femmes d'Afrique subsaharienne recrutés par la Russie pour soutenir la guerre contre l'Ukraine ? Thierry Vircoulon : Les autorités ukrainiennes estiment qu'il y a probablement entre 18 000 et 20 000 combattants étrangers dans les rangs de l'armée russe. Sur ce nombre, il y aurait 3 000 ou 4 000 Africains. On a trouvé beaucoup de nationalités différentes, de Sierra-Léonais, de Centrafricains, de Camerounais, d'Africains du Sud, de Kényans, de Sénégalais, donc un peu tous les pays africains. Ce recrutement s'adresse, écrivez-vous, à une jeunesse urbaine pauvre avec des motivations strictement économiques, qui envisagerait la guerre en Ukraine comme une solution plus accessible que l'émigration clandestine en Europe… Ce n'est pas qu'elle envisage la guerre en Ukraine comme une immigration plus facile, c'est qu'elle émigre pour ses motifs habituels, c'est-à-dire chercher de nouvelles opportunités de travail mieux rémunérées. Et, elle se retrouve prise au piège de ce conflit. Beaucoup sont recrutés de manière trompeuse. Ils sont abusés et se retrouvent enrôlés à leur arrivée en Russie, piégés dans cette armée russe. Est-ce qu'il y a aussi une motivation idéologique chez ces jeunes recrues africaines ? La Russie a le vent en poupe dans certains pays. Pour une petite minorité, oui, il y a une adhésion au discours géopolitique russe, mais c'est vraiment pour une toute petite minorité. La majorité sont des gens qui ne pensaient pas combattre dans cette guerre. Vous parlez d'offres d'emploi ou de formation « mensongères ». De quel type ? Très souvent, ils répondent à des propositions d'emploi dans le secteur civil ou parfois dans le secteur militaire, mais dans des domaines logistiques, ou [pour être, ndlr] cuisiniers, etc. Or une fois qu'ils arrivent en Russie, ils sont rapidement enrôlés de force, formés de manière tout à fait expéditive et ils sont ensuite envoyés en première ligne, dans des unités qui sont les plus exposées sur le front. Bref, ils sont à la fois dans les zones les plus risquées et ce ne sont pas de vrais combattants. À lire aussi«Les maisons russes en Afrique servent de centres de recrutement industriel et militaire» Est-ce qu'on a une idée du nombre d'Africains tués sur le front russe ou ukrainien ? Non, c'est très difficile d'avoir le nombre des morts. Il est extrêmement rare que les autorités russes informent les familles de ceux qui sont morts au combat. C'est donc très compliqué d'avoir des chiffres. On apprend dans votre étude que le recrutement russe cible aussi les femmes africaines, qui deviennent des ouvrières pour l'industrie d'armement. Cette fois de manière officielle, mais tout aussi trompeuse… Tout à fait. Et, là, c'est pour la zone économique spéciale d’Alabouga, au Tatarstan. Là-bas, il y a une usine de montage de drones pour laquelle les autorités [russes, ndlr] recrutent un peu partout dans le monde et recrutent uniquement des jeunes femmes. On a décompté à peu près une trentaine de nationalités africaines dans cette usine. Là, c'est en effet un recrutement tout à fait ouvert qu'on trouve sur les réseaux sociaux en Afrique, qu'on a même trouvé sur des sites de ministères de l'Éducation en Afrique, qu'on retrouve aussi sur les sites des ambassades russes en Afrique et qui est présenté comme une coopération pour la formation professionnelle de ces jeunes femmes. Sans préciser que, évidemment, il s'agit de monter des drones. Est-ce que les gouvernements africains des pays concernés, qui sont au courant, qui ont reçu des témoignages, des plaintes, réagissent ? Jusqu'à cet automne, ils n'avaient pas réagi. Mais là, il y a eu un certain nombre de scandales qui les ont forcés à réagir, notamment au Kenya, en Afrique du Sud et plus récemment au Botswana. Les autorités de ces trois pays ont dû reconnaître qu'ils avaient des citoyens qui combattaient dans cette guerre parce qu'ils ont maintenant un certain nombre de ces citoyens qui ont appelé à l'aide leurs familles parce qu'ils veulent s'enfuir et rentrer chez eux. Ils ont donc appelé leur famille qui a contacté les médias de ces pays et ça s'est transformé en scandale. Maintenant, ces trois gouvernements enquêtent sur ces filières de recrutement et ont demandé à Moscou le rapatriement de leurs concitoyens. À lire aussiAu Kenya, des diplomates s’inquiètent de recrutements forcés pour l'armée russe On a longuement parlé du recrutement russe en Afrique, objet de votre étude. Du côté ukrainien, est-ce qu'il y a des pratiques similaires ? Non, il y a des recrutements d'étrangers, mais qui viennent pour combattre effectivement. Il n'y a donc pas de recrutement avec de fausses propositions d'emploi. Les étrangers qui viennent combattre dans ce qu'on appelle la Légion internationale pour la défense de l'Ukraine le font volontairement et en toute connaissance de cause. ►Pour en savoir plus

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    Famine à Madagascar: «Les paysans sont en situation de vulnérabilité face aux variations climatiques»

    22/12/2025

    Près de 40 % des Malgaches subissent la malnutrition. C'est ce qu'indique le dernier Global Hunger Index, un rapport de référence sur la faim dans le monde, principalement basé sur les données des Nations unies. L'indice classe la Grande Île à la 120e place sur 123 pays, soit en « situation alarmante » depuis 25 ans, date du début des mesures. Pourtant, elle s’est encore aggravée ces dernières années. Marie-Catherine Mabrut est la directrice de l’ONG Welthungerhilfe (WHH) à Madagascar, qui a contribué au rapport. Elle répond aux questions de Sidy Yansané. À lire aussiFaim dans le monde: Madagascar parmi les pays en situation «alarmante», selon un rapport

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    Pierre Vermeren: «Le nationalisme au Maroc trouve dans la CAN un moyen consensuel de s'exprimer»

    20/12/2025

    Direction le Maroc où s’ouvre dimanche 21 décembre la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), avec le match Maroc-Comores à 20 heures. Cette CAN, et l’optique de la Coupe du monde en 2030, sont des enjeux majeurs, sportifs, mais surtout politiques, pour le pays. Lors des récentes manifestations, ces évènements ont été très critiqués par la population qui appelle l’État à développer les secteurs de la santé, du travail, et à engager une meilleure redistribution des richesses. Spécialiste de l’histoire du Maroc, Pierre Vermeren est professeur à l’université de la Sorbonne à Paris. Il répond à Guillaume Thibault. À lire aussiCAN 2025 : le Maroc en favori, des outsiders en embuscade À lire aussiCAN 2025 : dates, stades, villes, horaires, le calendrier complet des matchs

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    Sidi Ould Tah: la BAD veut «d'aller au-delà de l'aide publique au développement, vers l'investissement»

    19/12/2025

    Voilà 100 jours que Sidi Ould Tah a pris la tête de la Banque africaine de développement (BAD). Et, le banquier mauritanien affiche déjà une action positive pour ses trois premiers mois : la levée mardi 16 décembre de 11 milliards de dollars pour le Fonds africain de développement. Une hausse de 23 % par rapport à la précédente session des donateurs. Et, ce, malgré la baisse drastique des enveloppes d'aide au développement cette année. Le président de la BAD explique ses ambitions pour l'Afrique dans un environnement financier en recomposition. Il répond à Sidy Yansané   RFI : M. le président Sidi Ould Tah, vous êtes à Londres pour la réunion des donateurs du Fonds africain de développement, le FAD, qui est, pour le dire simplement, une cagnotte réservée au financement de projets dans les pays africains les plus pauvres. Et cette semaine, le FAD a recueilli 11 milliards de dollars. Un montant que vous qualifiez d'historique.   Sidi Ould Tah : Absolument ! Nous sommes pour l'élan de solidarité historique que nous venons de connaître, qui devrait nous permettre, au cours des trois prochaines années, de mieux répondre aux attentes des populations africaines, en particulier les 37 pays les plus fragiles et les moins dotés de l'Afrique. Du coup, cette année, qui sont les principaux contributeurs ? Malgré le contexte international que nous connaissons tous et qui se caractérise par des pressions fiscales importantes et aussi des pressions sur les ressources, les partenaires du FAD et les pays africains ont décidé ensemble d'augmenter leur enveloppe dans cette 17ᵉ reconstitution du Fonds. C'est un message très fort de solidarité avec l'Afrique et pour l'Afrique. Et aussi un message très fort des Africains pour la prise en charge de leur propre développement. Justement, vous vous félicitez de l'engagement de l'Afrique dans son propre fonds. 23 pays du continent qui ont contribué à près de 183 millions de dollars. Une véritable transformation, vous dites. Mais finalement, 183 millions sur un total de 11 milliards, cette transformation que vous vantez est-elle bien réelle ? Ce qu'il faut regarder au-delà des chiffres, c'est le geste lui-même. Je crois que c'est la dynamique qui commence et ça montre quand même un engagement très fort de la part des pays africains. Si on rapporte ce montant au PIB des pays africains contributeurs, on se rend compte quand même que l'effort est considérable. Mais ce qu'il faut aussi regarder, c'est la volonté commune des deux parties d'aller au-delà de l'aide publique au développement pour aller vers l'investissement, vers le partenariat économique, tout en prenant compte de l'intérêt de nos pays donateurs. Parlons de ces partenaires. Avant de prendre les rênes de la BAD, vous teniez pendant dix ans ceux de la BADEA, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, notamment financée par les pays du Golfe que vous connaissez bien. C'est cette « nouvelle génération de collaborateurs à grande échelle », comme vous le dites, que vous comptez développer ? Il ne s'agit pas d'individualiser des partenaires contre d'autres. Ce qu'il faut voir, c'est l'ensemble des partenaires de l'Afrique. Le continent a toujours reçu un appui constant de la part de ses partenaires historiques, et cet appui continue et se renforce. L'arrivée d'autres partenaires ne fait que renforcer ce partenariat, et ne diminue en rien le partenariat existant. Nous avons consacrée tout une journée au secteur privé avec un certain nombre d'acteurs financiers. Nous sommes à Londres qui est une place financière internationale. Dans ce cadre, le FAD pourrait jouer un rôle important dans l'atténuation du risque perçu dès qu’il s’agit du continent africain, de quoi rassurer les investisseurs et permettre le développement des projets transformateurs dans les différents pays africains. Revenons sur la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, qui s'engage à donner jusqu'à 800 millions de dollars pour le développement en Afrique. Engagement similaire de l'OPEP à hauteur de 2 milliards de dollars. Ce sont les sommes annoncées par la BAD que vous présidez. N’y a-t-il pas là une alternative aux contributeurs habituels ? Vous savez, les besoins de l'Afrique sont immenses. Annuellement, on estime ces besoins de financement et de développement à 400 milliards de dollars. Donc, toutes les contributions sont les bienvenues. Toutes les participations sont nécessaires, que ce soit à travers la mobilisation du secteur privé, qui doit aussi jouer un rôle important dans la mise en œuvre des projets d'infrastructures, la transformation des matières premières, le secteur de l'énergie, des transports, les ports, les aéroports, les chemins de fer, mais aussi dans le domaine digital. En novembre, vous étiez présent au G20 organisé en Afrique du Sud et boycottée par Washington. Comment comptez-vous composer avec la nouvelle politique américaine des deals pour paraphraser le président Donald Trump, notamment sur les matières premières ? Les Etats-Unis ont toujours soutenu la BAD et continuent à la soutenir. Et nous travaillons en étroite collaboration avec nos actionnaires dans l'intérêt du continent africain. Le rôle de la Banque est un rôle de financement du développement et de mobilisation des ressources pour le continent africain, et nous continuerons à le faire, y compris avec le secteur privé américain comme la DFC, comme US Bank. C'est les projets qui vont contribuer à l'amélioration du bien-être des populations africaines. À lire aussiBanque africaine de développement: le nouveau président invite à «changer de paradigme» face aux défis du continent

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    Narendra Modi en Éthiopie: «La machine industrielle indienne va chercher des marchés en Afrique»

    18/12/2025

    Le Premier ministre de l'Inde Narendra Modi était en visite en Éthiopie cette semaine. C'est au moins le cinquième État africain que visite cette année le dirigeant du pays le plus peuplé du monde. Depuis quelques années, l'Inde, grande puissance asiatique, membre fondatrice des BRICS et rivale de la Chine dans la région, multiplie les accords et partenariats en Afrique dans tous les domaines. Analyse de cette nouvelle dynamique de la diplomatie indienne en Afrique avec Jean-Joseph Boillot, chercheur associé à l'IRIS et spécialiste des relations afro-indiennes. Il répond à Sidy Yansané. RFI : Jean-Joseph Boillot, si mes comptes sont bons, c'est le cinquième déplacement de Narendra Modi sur le continent, en comptant l’Éthiopie, rien que pour cette année 2025. Au total, il a visité une douzaine de pays africains depuis son arrivée au pouvoir en 2014. Ce volontarisme pour l'Afrique venant directement d'un dirigeant d'une grande puissance mondiale, c'est assez inédit, non ? Jean-Joseph Boillot: Oui, c'est inédit. Même du côté européen. Du côté américain, n'en parlons pas. Pour que quelqu'un comme Narendra Modi, qui n'est pas un grand voyageur, c'est le moins qu'on puisse dire, et qui n'est pas non plus un polyglotte et encore moins en anglais. Donc il y a quelque chose qui se passe, sachant que ce n'est pas Narendra Modi qui choisit ses déplacements, c'est la diplomatie indienne qui est un État dans l'État. Et donc c'est elle qui clairement depuis maintenant trois ou quatre ans, c'est pas vieux, a mis clairement la priorité sur l'Afrique. Ce « quelque chose qui se passe », ça s'appelle la Chine ? Non. Comme souvent, la vie ne se résume pas à un choix, bipolaire ou non. Mais il y a une rivalité, bien sûr, et la Chine est omniprésente en Afrique. Et donc l'Inde, pour être crédible, doit absolument marquer le terrain. Elle a un gros problème de compétitivité à l'exportation et donc il faut relancer la machine industrielle indienne et pour cela, il faut aller chercher des marchés à l'extérieur et notamment sur l'Afrique et en particulier l'Afrique de l'Est, où il y a des communautés indiennes très nombreuses qui sont des traders, des marchands. Pour ceux qui connaissent bien la Tanzanie et l'Ethiopie, il y a des rues entières de commerces indiens encore aujourd'hui. Aujourd’hui encore, vous diriez que l'Inde cherche à rattraper son retard sur son rival chinois en Afrique ? ou alors elle trace tout simplement son propre sillon avec sa méthode ? Les deux, mon capitaine. Sur le plan économique, les deux pays n’étaient finalement pas si éloignés dans les années 90. Et là, il s'est créé un gouffre dans un rapport de 1 à 10. L'Inde est un pays extrêmement pauvre en matières premières, et l'Afrique est le continent des matières premières du XXIᵉ siècle. Il n'était donc pas question de laisser la Chine y aller toute seule. Le produit intérieur brut indien est désormais le troisième du monde en parité de pouvoir d'achat. C'est une grosse puissance économique, avec des conglomérats, des groupes qui sont extrêmement dynamiques et qui font partie maintenant des 100 premiers mondiaux. Les Africains ont tous entendu parler de Tata ou de Bajaj. Ne parlons pas du téléphone mobile où là les deux continents ont complètement fusionné puisque le business model de la téléphonie en Afrique aujourd'hui, c'est celle qui est née avec Airtel en Inde, il y a une vingtaine d'années. Et pourtant, les relations afro-indiennes n'ont rien de nouveau, sous l'angle économique, commercial, mais aussi culturel puisque la diaspora indienne, qui se compte à trois millions sur le continent, remonte à la colonisation quand même… Houla ! Vous êtes jeune ! Ca remonte à bien avant. Dès les IIIe-IVᵉ siècle, vous avez une véritable méditerranée qui se forme dans la partie entre le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Inde. C'est la route des épices, c'est la route du transport des chevaux, etc. Vous avez ensuite une rupture, c'est vrai, au moment de la colonisation du monde par les Portugais, Espagnols, etc. Les Indiens, les Africains et les Chinois vont se trouver pris comme de la main-d'œuvre exploitée par les colonisateurs dans les plantations de café, de thé, etc. Et vous avez là des véritables diasporas indiennes qui suivent les travailleurs des plantations, qui sont des castes marchandes. Vous évaluez la diaspora à 3 millions. Moi je dis, on ne sait jamais combien ils sont. Donc je mettrais plutôt 5 millions d'Indiens qui vivent sur le continent africain aujourd'hui et qui ont gardé, et ça c'est très important, une relation très étroite avec la mère-patrie, car la société de castes en Inde fait que lorsque qu’on naît dans une communauté, on y reste. Qu'est-ce que l'Afrique peut gagner dans ce renforcement avec l'Inde sur tous les plans, qu’ils soient économique, commercial, politique ou historique ou culturel ? L’Inde est un partenaire à la fois suffisamment faible pour ne pas leur mettre la tête sous l'eau, et en même temps suffisamment fort et puissant pour offrir une alternative face aux autres grandes puissances, toujours obsédées par la diplomatie du diktat, « à prendre ou à laisser ». On le voit bien dans l'accord sur les terres rares passé sous l'égide des Etats-Unis en RDC et qui au final se traduit par une perte de souveraineté dans les matières premières du pays. Donc on a une sorte de puissance indienne bénévole qui ne se soucie que des intérêts mutuels et qui essaie d’instaurer un dialogue dans ce cadre. À lire aussiÉthiopie: le Premier ministre indien Narendra Modi en visite d'État à Addis-Abeba

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Du lundi au samedi, Christophe Boisbouvier reçoit un acteur de l'actualité africaine, chef d'État ou rebelle, footballeur ou avocate... Le grand invité Afrique, c'est parfois polémique, mais ce n'est jamais langue de bois.
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